Comment célébrer un anniversaire d’entreprise sans avoir de liquidité!

50 ans d’entreprise : cela se fête !
Mais comment le faire sans pouvoir le financer?
C’est le défi que nous avons accepté de relever pour une institution sociale !

Objectifs proposés:
Fêter le 50ième anniversaire de l’institution, autofinancer le projet, y compris notre rémunération, et réaliser un bénéfice substantiel en faveur du développement des activités futures du client.

Cet événement devait être une organisation à plusieurs étages sur une période de 12 mois.

Nous avons tout d’abord précisé les objectifs du client à savoir organiser plusieurs événements pour toucher différentes cibles toutes importantes :

  • les partenaires: les remercier pour leur soutien historique
  • les autorités: démontrer un savoir-faire de l’institution et les associer
  • les collaborateurs: les remercier pour leur dévouement

Ensuite, nous avons formé:

  • un comité opérationnel avec des fonctions bien définies
  • un comité de soutien avec des personnalités de premier plan

Enfin, nous avons élaboré et présenter un plan de financement, un plan de travail et un programme d’événements.

Nous avons dû motiver les collaborateurs qui voyaient un peu cet événement comme une surcharge de travail et leur démontrer l’importance du projet pour l’institution.
Il a fallu aussi amener le client à avoir une approche différente de ses habitudes et lui faire admettre que l’argent doit parfois être cherché là où il y en a, même si certaines cibles ne font pas partie de sa « clientèle » habituelle.
Après de nombreuses discussions, nous sommes arrivés à mettre sur pied un programme d’envergure et surtout à le financer :

  • conférence de presse pour annoncer le programme de l’année
  • une journée « partenaires et autorités cantonales et communales »
  • repas de soutien et une soirée festive permettant de réaliser un gros bénéfice tout en attirant un large public avec un potentiel financier intéressant (400 personnes)
  • concert public à l’auditorium Stravinski à Montreux permettant de toucher un autre public, de donner une image dynamique à l’association et de récolter des fonds (1000 personnes)
  • repas du personnel pour récompenser tous les collaborateurs qui ont dû s’engager encore davantage pendant cette année. (200 personnes)

Grâce à un projet d’envergure, au Comité de soutien, à notre propre réseau et à celui du Client, nous avons réussi à obtenir des moyens financiers et des avantages en nature, tels que boissons, nourriture, location de salle à prix réduit, orchestre à prix d’ami, etc.
Tous ces événements ont donc été autofinancés. Nous avons ainsi pu dégager un bénéfice non négligeable remis à notre client pour développer des nouveaux projets sociaux et lui permettre de créer une fondation dédiée.
L’équipe d’Audience s’est aussi auto-rémunérée !

Cette réussite a été possible grâce a un travail d’équipe entre le client, qui doit faire partie intégrante du projet, l’équipe d’Audience et les comités.
Cela nous prouve une nouvelle fois, qu’il ne faut pas se mettre des barrières trop rapidement mais ne pas avoir peur de préparer des projets ambitieux, innovants , réalistes et enthousiasmants.

Le plus difficile est de créer, dès le départ, un climat de confiance, clé de la réussite du projet.

Juin 2018 / M. Sciboz

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EBIT EBITDA GOODWILL Quelles sont les différences ?

L’EBlT (Earnings Before Interesl: and Taxes) et l’EBlTDA (Earnings Before Interest, Taxes, Depreciation and Amortization) sont des critères de performance sur base desquels la performance opérationnelle d’une entreprise peut être mesurée.

Tant l’EBIT que l’EBITDA proviennent de la pratique internationale du reporting financier et ces notions sont déjà appliquées depuis plusieurs années, surtout par les entreprises cotées.

finitions de lEBlT et de l’EBlTDA

  1. a) La notion d’EBIT, soit Earnings Before Interest and Taxes, est assimilée à ce que l’on appelle le bénéfice opérationnel ou la perte opérationnelle. En d’autres termes, ce critère de performance ne tient pas compte de l’impact de la structure du capital de l’entreprise concernée, ni des divers aspects fiscaux qui figurent au compte de résultat.
  2. b) La notion d’EBITDA, soit Earnings Before Interest, Taxes, Depreciation and Amortization est un critère qui élimine encore certains autres éléments du compte de résultats, à savoir les charges d’amortissement et les réductions de valeur.

EBIT

Comme précisé, l’objet de l’EBIT est de pouvoir mesurer le bénéfice opérationnel ou la perte opérationnelle au cours d’une certaine période, de sorte que l’EBIT tend à se confondre avec le Bénéfice d’exploitation (Perte d’exploitation).

La notion d’EBIT est issue de la pratique internationale/anqlo-saxonne du reporting financier.
Les normes internationales en matière de reporting financier se caractérisent par une absence totale ou une reconnaissance partielle de résultats exceptionnels. (*)

(*)Les normes IFRS et la norme lAS 1, n’admettent pas la reconnaissance de résultats exceptionnels. Par ailleurs, les normes USGAAP admettent la reconnaissance de résultats exceptionnels uniquement pour certaines transactions (ex : le badwill).

Concrètement le calcul de l’EBIT peut s’effectuer comme suit :

 Bénéfice (Perte) de l’exercice avant impôts

    Produits des immobilisations financières

  Produits des actifs circulants  (stocks et en cours, avances et acomptes payés sur
commandes, créances)

 –   Autres produits financiers

+   Charges des dettes

+   Autres charges financières

–    Produits financiers non récurrents

+   Charges financières non récurrentes

= EBIT

 

EBITDA  

Le passage de l’EBIT à l’EBlTDA est assez évident.

En effet, par rapport à l’EBlT, deux corrections supplémentaires sont apportées au niveau des éléments hors caisse: « depredations and amortizations » soit réductions de valeur et amortissements.

Le passage de l’EBIT à l’EBITDA se passe comme suit :

Bénéfice (perte) de l’exercice avant impôts

   Produits des immobilisations financières (participations, prêts etc…)

   Produits des actifs circulants (stocks et en cours, avances et acomptes payés sur
commandes, créances)

   Autres produits financiers

+  Charges des dettes

+  Autres charges financières

  Produits financiers non récurrents

+   Charges financières non récurrentes

= EBIT

  +  Amortissements et réductions de valeur sur frais d’établissement (frais de
constitution, frais d’augmentation du capital), sur immobilisations incorporelles et
corporelles

  +  Réductions de valeur sur stocks, sur commandes en cours d’exécution
et sur créances commerciales, dotations (reprises)

  +  Amortissements et réductions de valeur exceptionnels sur frais d’établissement,
immobilisations incorporelles et corporelles

  Reprise d’amortissements et de réductions de valeur sur immobilisations
incorporelles et corporelles

   +  Réduction de valeur sur actifs circulants

   +  Réductions de valeur sur immobilisations financières

–  Reprise de réduction de valeur sur immobilisations financières

= EBITDA

 

Le « GOODWILL »

Une première remarque à faire est que ce « goodwill » n’est constaté qu’à l’occasion de l’acquisition (vente) d’une société .

La valeur d’une entreprise n’est pas toujours égale à la différence entre une somme d’actifs moins les dettes.

Il est nécessaire d’ajouter des actifs dits immatériels, incorporels non comptabilisés dans les « actifs comptables » ; ces actifs  constituent ce qu’on nomme communément le « goodwill ».

Il s’agit d’éléments qui permettent à l’entreprise de réaliser annuellement un bénéfice plus ou moins élevé.

Cette survaleur de l’entreprise s’ajoute à la valeur intrinsèque de l’entreprise.

Cette survaleur trouve son fondement dans le « savoir faire  (know-how) » de la direction et de son personnel, dans la fidélité de sa clientèle, dans le nombre de ses clients, dans sa notoriété, dans la qualité de ses relations avec les banquiers, dans la qualité de ses fournisseurs, dans son organisation commerciale, etc…….

Calculation du «GOODWILL»

Les experts d’évaluation des entreprises proposent différentes formules pour estimer le « goodwill » mais toute se résument en la recherche d’un capital qui donnerait pour les années futures

On l’obtient généralement en capitalisant l’excédent de résultat d’exploitation nécessaire pour rémunérer l’ensemble de l’outil économique utilisé pour réaliser la production.

Exemple : (Méthode dite des praticiens ou méthode allemande)

  • GW = Goodwill
  • CB = Capacité Bénéficiaire
  • t =  taux
  • ANCC = Actif Net Comptable Corrigé

GW  =  (CB – (t × ANCC)) / 2t

 

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